jeudi 16 février 2017

La colère et le mépris

Il y a de la colère dans les yeux du Moïse de Michel-Ange, mais aussi du mépris.
On sait que Moïse vient de découvrir que, pendant son absence pour recevoir les tables de la loi des mains de Yahvé, son peuple a élevé le Veau d'or pour l'adorer à la place de Yahvé.
Ce peuple, qu'il a sauvé d'Égypte, l'a trahi et a trahi son dieu.
Le peuple de Moïse est ici symbolique : c'est de tous les peuples qu'il s'agit, toujours prêts, autant qu'ils sont, à adorer le Veau d'or, quelle que soit la forme de celui-ci.
Et ce regard de mépris est éternel.
Regardez autour de vous : les peuples le méritent encore !
Et aussi, évidemment, la colère ! 
Et le peuple juif actuel, électeur de Nétanyahou, aussi !

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